L’Institut de brainworking lance son projet «Prunelle»

Le handicap visuel touche vingt mille personnes dans le canton de Genève.
Le handicap visuel touche vingt mille personnes dans le canton de Genève.
Steven Kakon
Publié le lundi 22 avril 2024
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#Inclusion Active dans le secteur de l’insertion socio-professionnelle et de l’édition, la structure genevoise de l’Institut suisse de brainworking lance un projet inédit sur le handicap visuel

Le handicap visuel touche 4% de la population, soit vingt mille personnes dans le canton.

«Notre objectif est de mener quarante-cinq interviews filmées et de les acheminer au public en libre accès en créant le podcast-vidéo Prunelle, qui sera disponible sur la plateforme web de l’institut, ainsi que sur Youtube et Spotify», informe François Keller, directeur de l’institut.

Trois types d’acteurs sont appelés à témoigner dans ces vidéos, qui visent notamment à relever les besoins en matière d’entraide, d’accessibilité et d’inclusion, ainsi que de contribuer à des actions de sensibilisation dans les entreprises.

Ces vidéos montrent des personnes concernées, leur environnement proche (collègues, proches-aidants, famille) et les personnes capables de leur apporter des solutions (spécialistes, chercheurs, innovateurs, élus, etc.). «Il existe un besoin des entreprises de s’aligner en tant qu’actrices de tous les enjeux de la non-discrimination», explique François Keller, qui poursuit: «Les personnes atypiques ont leur place au sein de la société dans son ensemble et à plus forte raison dans l’économie productive. Cela relève des droits fondamentaux». Le directeur propose aux entreprises qui souhaiteraient associer leur marque à ce projet d’utilité publique de conclure un parrainage ou de réaliser une interview pour témoigner de leur pratique en matière d’inclusion. «Nous optons pour ce mode de financement participatif afin de faire des ponts entre le but social du projet et le secteur économique».

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