«Je veux rendre la FER Neuchâtel encore plus visible»

David Fiaux, président de la FER Neuchâtel depuis le 6 novembre dernier.
David Fiaux, président de la FER Neuchâtel depuis le 6 novembre dernier.
Daniella Gorbunova
Publié vendredi 14 novembre 2025
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#Nouveau président Élu président de la FER Neuchâtel le 6 novembre, David Fiaux s’inscrit dans la continuité de son prédécesseur. Son bon sens et son expérience pratique, notamment militaire, se passent de diplômes universitaires. Entretien avec un chef pas comme les autres.

La FER Neuchâtel ouvre un nouveau chapitre de sa gouvernance, dans la continuité du travail mené par son précédent président, le regretté Boris Petitpierre. Déjà actif au sein du comité et président ad interim depuis cet été, David Fiaux reprend le flambeau. Vaudois d’origine, le trentenaire a grandi à Colombier (NE). Celui qui est aussi gradé à l’armée et directeur de la société CTESIAS SA, active dans l’analyse et la collecte de données médicales, souhaite s’inscrire dans l'héritage de son prédécesseur, mais aussi consolider les liens entre la fédération et les entreprises du canton.

David Fiaux, vous avez été nommé président ad interim de la FER Neuchâtel, avant d’être élu à sa tête. Vous vous seriez imaginé à cette position, un jour?
Honnêtement, il y a dix ans, je ne connaissais pas l’existence de la FER (rires). Donc, non, je ne pouvais pas m’imaginer à cette place. Mais, lorsque j’ai découvert la Fédération, j’ai tout de suite été intéressé par ses services et, avec les années, l’idée de pouvoir m’y investir a germé. Un triste événement, le décès de Boris Petitpierre, a accéléré les choses.

C’est-à-dire?
Les discussions pour la reprise de la présidence de la FER Neuchâtel étaient déjà en cours avec Boris Petitpierre. Il avait remis la direction opérationnelle de sa société et envisageait de se retirer de la présidence de la Fédération. Avec le comité, nous avions déjà parlé de cette transition, et je m’étais proposé. J’avais même eu l’occasion d’échanger avec lui quant à ce rôle de président. C’est venu assez naturellement.

Parlez-nous de votre parcours professionnel.
Je suis titulaire d’un CFC de gestionnaire de commerce de détail et d’une maturité professionnelle. Je suis également instructeur militaire et directeur de la société d’analyse de données CTESIAS SA. Et me voici président de la FER Neuchâtel.

Comment en êtes-vous arrivé là?
J’ai commencé par un apprentissage chez Interdiscount, dans l’électronique de divertissement. C’est le contact avec les gens qui m’a attiré vers cette profession. Si je voyais partir les clients satisfaits, ma journée était réussie! Ensuite, lors de mon passage à l’armée, j’ai eu l’occasion de partir à l’étranger - notamment au Kosovo - pour une mission de promotion de la paix. Je suis également instructeur dans une école d’officiers. Puis, un jour, j’ai postulé chez CTESIAS SA pour un poste de service externe. Je ne connaissais pas du tout le domaine de la collecte de données. C’est le contact humain qui m’a attiré. Il s’agissait de visiter des cabinets médicaux et de leur expliquer pourquoi la collecte de données était importante afin d’obtenir une base de données médicales solide et fiable. Le 1er janvier 2021, j’ai repris la direction de l’entreprise.

Quelles sont vos ambitions pour la FER Neuchâtel?
uand j’ai commencé chez CTESIAS SA, l’entreprise était déjà membre de la FER Neuchâtel. J’ai découvert ses services plus en détails via un cours que j’y ai suivi sur les entretiens d’évaluation. Ça m’a montré à quel point la Fédération pouvait aider les petites structures à se professionnaliser efficacement. Ensuite, en reprenant la direction de CTESIAS, j’ai intégré le comité de la FER Neuchâtel. J’ai toujours apprécié mes échanges avec la Fédération et aujourd’hui, j’ai la chance de pouvoir réfléchir à sa stratégie.
Mon objectif est de la rendre plus visible: montrer les services et les compétences qu’elle met à la disposition de ses membres. Notre directrice, Roxane Zappella, qui est très motivée et efficace, a déjà beaucoup œuvré en ce sens. Avec, par exemple, notre propre Rentrée des entreprises annuelle à Neuchâtel. Sans oublier, bien sûr, les formations que nous proposons, la gestion des secrétariats d’associations ainsi que la défense des meilleures conditions cadre possibles pour les entreprises de la région. Depuis le 1er novembre, notre équipe de direction s’est renforcée avec l’arrivée d’Olivier Sandoz. Il nous apporte une grande expérience, acquise à la FER Genève, et je me réjouis de collaborer avec lui et Roxane pour faire de la FER Neuchâtel une organisation encore plus rayonnante.

Qui est David, une fois qu’il rentre chez lui le soir?
Encore une fois, je suis quelqu’un qui aime l’humain, le contact et les échanges. J’aime remettre en question mes idées, développer mes connaissances au travers de mes rencontres. Mes journées sont très cérébrales. Le soir, j’aime faire quelque chose de plus manuel: jardiner, bricoler ou me promener dans la nature. J’ai toujours été actif dans des associations sportives - natation de sauvetage, karaté, football. Le milieu associatif me plaît: c’est toujours un engagement pour les autres, pas seulement pour soi.

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